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Je vous salue bien bas

 

Je vous salue bien bas 2

Ce poème a été écrit, lu et offert par l'auteur aux agents de nettoiement, à l'occasion de la réception organisée ce 31 juillet 2015, par l'Association "Cercle de l'âge d'or"en signe de reconnaissance de leur dévouement.           

 

 

 

  Je vous salue bien bas

 

Je vous salue bien bas, vous, les enjoliveurs

Qui nous hissez si haut par votre dévouement

Vous qu’on appelle à tort, des agents éboueurs

Dont le noble travail mérite compliments

 

Nous sommes là, aujourd’hui, pour vous dire merci

Vous  dont la propreté honore le métier

Vous qui nous évitez de très graves soucis

En enlevant  toujours divers objets jetés

 

A l’image du pompier luttant contre le feu

Vous répondez « présents » à l’appel du devoir

Là où il y a risque et quel que soit le lieu

Voilà ce que chacun doit comprendre et savoir

 

Ceux qui viendront demain seront reconnaissants

Du travail colossal que vous faites aujourd’hui

Vous leur aurez permis un sol épanouissant

Qu’ils sauront à leur tour, préparer à autrui

 

Le serviteur des hommes est dit-on leur seigneur

Vérité de chez nous, vérifiable partout

Par votre élan sincère, vous créez le bonheur

Les gens en sont conscients, le disent autour de vous

 

Je vous salue bien bas, un salut mérité

Moi qui vous admire pour ce que vous faites

Efficaces et discrets, hiver comme été

De braves gens sérieux, des gens dignes et honnêtes.

 

        B. BOUMEDIEN le 31 juillet 2015

 

 

 

 

           

Date de dernière mise à jour : 06/07/2021

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Commentaires

  • Brahim
    Au moment où j'avais décidé de leur offrir ce poème et de le déclamer devant eux, je ne pensais pas que "ces hommes de l'ombre, auxquels nous devons notre confort" allaient trouver dans les mots simples que je leur adressais, la satisfaction de leur besoin de considération et d'estime que tout être humain recherche ; je le voyais sur leurs visages, je le voyais dans leurs yeux, je l'entendais dans leurs applaudissements.
    Le passage, dans "Les histoires de Pauline" que tu cites est en effet émouvant et dénote beaucoup de points de convergence...
    Merci chère amie, pour ton commentaire et ton agréable visite ! Avec toute mon amitié.
    Brahim.
  • Marie-Line DELAY
    Cher Brahim,

    BravoS ! pour ce cadeau que tu leur fais et pour ceux à qui tu l'as fait.

    Souviens-toi : Sur les quais de Saône (Les Histoires de Pauline)

    " Un camion d'éboueurs arriva à sa hauteur. Son vacarme dénotait les clameurs à venir de la ville. Elle les observa dans leur labeur. Ils n'y prêtèrent pas vraiment attention. Ces hommes de l'ombre à qui nous devons notre confort, ne devaient pas imaginer qu'ils puissent avoir un quelconque intérêt pour une citadine de passage "

    Tu penses bien que nous ne pouvions que nous rejoindre.

    Merci pour eux.

    Avec toute mon Amitié
    Au plaisir de te lire
    Prends soin de toi
    Marie-Line

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