Héroïne et demie

Heroine et demie 2Héroïne et demie

 

Elle lavait les draps, le linge des malades

Que son fils transportait à vélo, certains jours

Du petit hôpital de la grosse bourgade

Où était leur logis, leur maison de toujours

 

Dans la grande marmite que son garçon posait

Sur sa tête encore frêle pour pouvoir l’emmener

Elle préparait le repas de tous ceux qui disaient

Dieu, protégez la Dame qui vers nous s’est tournée

 

Elle se servait du bois, lavait dans la bassine

Ne se plaignait jamais, jamais ne rechignait

Son four était d’argile,  ses mains sa machine

Et c’est dans la cour qu’elle besognait

 

Se levant la première, se couchant la dernière

Telle est cette héroïne, cette héroïne et demie

Il s’agit de ma mère dont je suis plus que fier

Celle dont la bonté s’étale à l’infini.

B. BOUMEDIEN le 6/8/2014

 

Date de dernière mise à jour : 08/07/2021

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Commentaires

  • Brahim Boumedien
    "La mère est une école" disait un grand poète !
  • pedagotec
    Merci, Isa, pour ton commentaire élogieux et plein de vérités dont personne ne peut douter.
  • isabelle
    • 3. isabelle Le 11/06/2015
    Mon Dieu qu'elle doit être fière et heureuse cette maman de l'Amour que tu lui portes !
    Quel hymne à l'Amour et quelle Ode à la vie ce poème Brahim !
    L'Amour d'un fils pour sa mère, comme d'ailleurs l'amour d'une mère pour chacun de ses enfants, est la plus grande des merveilles, l'Amour le plus pur et sincère qu'il nous est donné de voir sur cette terre....
    Toutes les mamans se reconnaîtront dans ces quelques lignes, et se rappelleront ainsi le sens de leur vie...Seul compte en effet l'amour que l'on peut donner à ses enfants et ceci jusqu'à son dernier souffle, en tout cas c'est pour mon compte, la seule vérité ....

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